La croyance populaire qui prédominait autrefois était qu'il est normal de transpirer, peu importe la quantité, car il s'agit là d'un phénomène physiologique qu'il faut respecter, malgré les conséquences sociales et professionnelles que cela peut engendrer. Il s'en suit que le nombre de cas qui consulte pour l’hyperhidrose (HH) est beaucoup moins élevé que le nombre réel.
Plusieurs personnes affectées souffrent en silence car elles sont gênées de divulguer leur malaise, considéré comme un tabou par la société contemporaine. Il n’existe pas de prédilection entre hommes et femmes même si les femmes consultent plus souvent. |
La forme localisée affecte surtout les aisselles, les mains et les pieds, mais parfois aussi le front et les aines. 25 % des individus atteints d'HH palmaire ou plantaire en souffrent aussi aux aisselles. Les antécédents familiaux d’HH sont souvent positifs.
Une enquête menée aux USA en 2004 révélait que 2,8 % de la population souffrait d’HH tandis qu’en 2016 cette prévalence a été de 4,8%.
Plus de 60% de ces individus n’ont jamais consulté un professionnel de la santé. De plus, l’enquête dévoile que les aisselles sont touchées auprès de la moitié de ces victimes tandis que le quart en souffre au niveau des mains.
90% de la population nord américaine se sert d’un antisudorifique ou d’un déodorant tous les jours. Ces produits s’avèrent inefficaces chez les personnes qui souffrent d’HH.
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