La toxine botulique "Botulinum A"
En 2001, Santé Canada a approuvé la toxine botulinique du type A Botox® pour le traitement de l’HH des aisselles, donnant ainsi espoir aux cas graves d’HH, chez qui la chirurgie était la seule option autrefois. Si le traitement topique à base des sels de chlorure d’aluminium s’avère
un échec, le traitement de l’HH par des injections de Botox devient indiqué.
La procédure est bien simple: le médecin détermine d'abord la zone active de transpiration grâce au test à l'iode et à l’amidon, par la suite, dix à quinze sites sont injectés à des distances de deux centimètres l’une de l’autre. Ces injections étaient autrefois douloureuses lorsque le Botox était reconstitué dans une solution physiologique
de salin dépourvue d’agent de conservation. Or, on vient de démontrer dernièrement qu’on peut reconstituer le Botox dans du salin contenant un agent de conservation, comme l’alcool benzylique, sans pour autant perdre son efficacité mais avec le grand avantage d’être plus confortable lors de l’injection. La procédure dure en moyenne 20 minutes, incluant le temps de reconstituer le Botox à injecter ainsi que l’identification de la zone active de transpiration.
Le Botox agit en empêchant la libération de l'acétyle choline au niveau des terminaisons nerveuses, qui réduit considérablement l’activité des glandes sudoripares aux endroits injectés. comme les aisselles les mains et probablement des pieds.
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